
Sous la caresse d'un soleil zénithal, l'étang devient un monde suspendu entre deux azurs. À la surface, les fleurs jaunes éclatent comme des pépites d'or éparpillées sur une toile émeraude, fières sentinelles d'un jardin aquatique.
L'eau, immobile et pure, ne se contente pas de porter la vie ; elle la redessine. Dans ce silence liquide, chaque tige, chaque feuille trouve son double inversé, créant une illusion parfaite où l'on ne distingue plus la réalité de son rêve. C'est une symphonie de verts et de bleus, une pause hors du temps où la nature se contemple elle-même